Le calendrier hébreu est utilisé dans le judaïsme pour l'observance des fêtes religieuses. Il est également le calendrier officiel en Israël. Mais le calendrier grégorien y est utilisé pour tous les domaines laïcs.
Il se fonde à la fois sur les mouvements de la Lune et les saisons de la Terre, de façon à observer les fêtes de la Torah.
Dans les premiers temps, les Sages du Sanhédrine (tribunal rabbinique, au Temple de Jérusalem) recevaient la déposition de témoins oculaires qui avaient vu la nouvelle lune. Quand le Sanhédrine, après vérification, décrétait le Rosh Hhodesh (nouveau mois)[33], l'information était propagée aux cités voisines, et de proche en proche à toute l'étendue du peuple juif. Si l'on arrivait au mois de Nissan, tandis que les signes du printemps n'étaient pas encore visibles dans les champs, un mois intercalaire était inséré[47], afin d'observer la fête de Pessahh au printemps[31].
Puis, après la conquète de Jérusalem par l'empire romain, et tandis que l'existence même du Sanhédrine était menacée, Rabbi Hillel fils de Yehuda Hanassi, qui présidait le Sanhédrine, établit en l'an 358 de l'ère courante les règles de calcul du calendrier, afin de rendre possible son observance à travers le monde.
Ce site présente les particularités du calendrier juif, les phénomènes naturels et astronomiques qui le cadencent, et les événements religieux dont il est le support. Je propose également une méthode de calcul perpétuel, et quelques outils pour manipuler les dates juives et civiles, d'un système vers l'autre.