Le 17 Tamouz est un jour de jeûne[14], en commémoration de plusieurs malheurs.
17 Tamouz
:
le mardi 23 juillet.
La principale raison de cette journée de jeûne est la réparation, génération après génération, de la faute du Veau d'or commise par les Bnei Israel, après leur libération de l'esclavage.
En effet, quelques mois après sa sortie d'Egypte, le peuple qui attendait le retour de Moïse monté sur le Mont Sinaï pour y recevoir la Torah, s'était abandonné à des pulsions idolâtres.
Lorsque Moïse, vit ce que le peuple avait fait en ce jour du 17 Tamouz, les Tables de la Loi lui tombèrent des mains et se brisèrent.
Cet épisode traduit la faiblesse de la confiance de l'Homme. D'une gravité considérable dans l'histoire juive, il constitue l'acte de trahison absolu envers le Créateur qui venait de prendre le peuple sous Sa protection.
Moïse implora et obtint de D.ieu un jour d'expiation (Yom Kipour) et une deuxième chance pour le peuple.
Mais le 17 Tamouz demeure un jour de regret de cette faute en particulier, ainsi que de toutes les fautes que le peuple commet, dans chaque époque.
Mais d'autres tragédies accablèrent la Nation d'Israël ce jour[24] :
- L'offrande perpétuelle fut discontinuée pour la première fois de l'histoire, pendant le siège de Jérusalem avant la destruction du Premier Temple.
- Une brèche fut percée dans les murailles de Jérusalem, qui conduisit à la destruction du Second Temple.
- Apustamus, un officier grec de la période du Second Temple, fit brûler tous les séfarim dans le but d'éradiquer la Tora et ses fidèles.
- Une idole fut placée dans le Sanctuaire.
Pour ces raisons, on observe un jour de contrition, du lever du jour à la tombée de la nuit, sans nourriture ni boisson. Ce n'est pas un jour chômé : il n'est pas interdit d'effectuer des travaux.